La Gazelle

La gazelle est mentionnée 17 fois dans la Bible

(version Second 1910) et 7 des versets se trouvent dans le livre « Cantiques des Cantiques ». La Biche y est également indiquée, mais nous y reviendrons ultérieurement. En grec, la gazelle est traduite par le mot « Dorcas » ; « Tabitha » en araméen. Que savons-nous des gazelles? Elles sont très agiles et rapides. Elles peuvent courir à plus de 70 km/h, parfois même jusqu'à 100 km/h sur une courte distance. Leur course est entrecoupée de grands bonds qu'elles peuvent réaliser plusieurs fois de suite. Ces sauts atteignent parfois une hauteur de 1,75 mètres sur une longueur de 6 mètres. Ces performances leur permettent d'échapper à leurs prédateurs. Elles mangent principalement des plantes herbacées et des graminées, dont elles boivent l'eau. Ce sont des animaux résistants à la chaleur et à la sécheresse. Dans l'Ancien Testament, la gazelle était classée parmi les animaux purs (Deutéronome 14:5) et sa chair était recherchée (Deutéronome 12:15). L'un des symbolismes de la gazelle est celui de la liberté. Dans la Bible, nous sommes encouragés à saisir cette liberté acquise en Jésus-Christ notre Seigneur et Sauveur. Comme la gazelle, aimons demeurer dans les hauteurs spirituelles où l'ennemi aura bien du mal à nous poursuivre. Lorsqu'il tentera de nous attraper, nous bondirons bien haut et chercherons refuge auprès de notre Père Céleste. Le Saint-Esprit nous soutiendra et nous guidera, il nous équipera pour remporter la victoire. Proverbes 6:5 nous dit ceci: « Dégage-toi comme la gazelle de la main du chasseur, comme l'oiseau de la main de l'oiseleur ». Dans la version « Parole de Vie », il est écrit « Libère-toi de ce piège comme la gazelle… ». Pour échapper à l'ennemi de nos âmes, nous devons nous ancrer toujours plus en Jésus-Christ, qui est la Parole faite chair, et rejeter tout ce qui vient du mal.

Le Psaumes 124 déclare: « Notre âme s'est échappée comme l'oiseau du filet des oiseleurs; le filet s'est rompu, et nous nous sommes échappés ». Les gazelles, comme les biches, sont extrêmement timides. Leur Ouïe est si développée qu'elles sont capables d'entendre un danger, même de loin, ce qui leur permet de fuir rapidement. Elles sont également agiles et légères, ce qui facilite leur fuite face aux chasseurs (1Chroniques 12:8; 2 Samuel 2:18). Comme elles, soyons prompts à fuir loin du péché, rapides à nous éloigner de tout ce qui pourrait nuire à la communion avec Dieu. Enfin, dans les temps de désert, dans les épreuves, faces aux difficultés de la vie, soyons comme ces gazelles, résistantes à la sécheresse des lieux arides. Puisons l'eau de la vie en Jésus-Christ. Il nous abreuve de son Saint-Esprit. Nous tirons de lui la force, la résistance pour continuer d'avancer sans crainte; nous ne manquerons jamais de nourriture et d'eau. Jésus est le pain de vie (Jean 6:48). Lisons ces deux textes encourageants: Jésus dit: « Celui qui boira de l'eau que je lui donnerai n'aura jamais soif, et l'eau que je lui donnerai deviendra en lui une source d'eau qui jaillira jusque dans la vie éternelle » (Jean 4:14); il dit encore: « Je suis le pain vivant qui est descendu du ciel. Si quelqu'un mange de ce pain, il vivra éternellement; et le pain que je donnerai, c'est ma chair, que je donnerai pour la vie du monde » (Jean 6:51). Nous sommes libres en Jésus-Christ, nous ne dépendons pas de l'eau ou de la nourriture qu'offre ce monde, nous n'avons rien à craindre non plus, car en Christ, nous sommes en sécurité, à l'abri. Je vous encourage à relire le Psaume 23 et le Psaume 91.

LA GAZELLE 2 

Un autre symbole de la gazelle, celui de l'amour. La gazelle est aussi l'image de l'amour de Christ pour son église. Lisons ce magnifique passage du Cantique des Cantiques 8:8-9: « C'est la voix de mon bien-aimé ! Le voici, il vient, sautant sur les montagnes, bondissant sur les collines. Mon bien-aimé est semblable à la gazelle ou au faon des biches. Le voici, il est derrière notre mur, il regarde par la fenêtre, il regarde par le treillis ». Lorsque nous sommes en communion avec le Seigneur, nous apprenons à connaître sa voix, nous l'écoutons et le suivons avec fidélité (Jean 10:5 et 10:27). Jésus-Christ revient bientôt, il arrive. Comme la Sulamite, espérons avec confiance en son retour. Réjouissons-nous, car sa venue est imminente. « Le voici, il est derrière notre mur, il regarde par la fenêtre, il regarde par le treillis ». Pour pouvoir voir par une fenêtre, il faut être très proche, n'est-ce pas? Jésus-Christ est à la porte (Apocalypse 3:20). Il ne tarde pas, il aime son église et il connaît l'amour qu'elle lui porte. L'épouse attend impatiemment l'arrivée de son époux. Elle sait qu'il l'aime (verset 16) et les deux aspirent à se retrouver. Il en va de même pour nous, l'église. Nous avons hâte de rejoindre notre bien-aimé. Gardons les regards fixés sur les cieux, sur notre bien-aimé, car il vient. Bientôt, la trompette sonnera et nous dirons, comme la Sulamite: « C'est la voix de mon bien-aimé! Le voici ». Maranatha!