La Fourmi

Les fourmis sont de la famille des formicidés

Qui regroupe plus de 12 000 espèces connues. Elles font partie du même groupe que les guêpes et les abeilles (les hyménoptères). Toutes les fourmis ont plusieurs similitudes: deux yeux à facettes, six pattes, une paire d'antennes, une paire de mandibules, un corps divisé en quatre parties (la tête, le thorax, le pétiole et l'abdomen). Elles ont également plusieurs glandes qui émettent des phéromones, et certaines, comme les fourmis rouges, ont un dard. Elles mangent de tout et sont classées parmi les insectes omnivores (elles ont une langue pour lécher les aliments). Elles se nourrissent du miellat produit par les pucerons (qu'elles protègent), de diverses graines, d'insectes, des sucs de plantes, de fruits... Elles communiquent par signaux chimiques (phéromones) via leurs antennes. Elles vivent en communauté et sont sociales. Se sont des bâtisseuses, capables de construire des fourmilières gigantesques. Connaissez-vous le nom des experts en fourmis? Les myrmécologistes. Selon eux, une fourmi ouvrière donne à chaque oeuf une quantité différente de nourriture qui déterminera plus tard son appartenance à sa caste. Parmi les espèces connues en Israël, il y a, entre autres: - La fourmi charpentière (camponotus sanctus) qui est très répandue dans les régions montagneuses entourant Jérusalem. - La fourmi de feu (wasmannia auropunctata), de couleur rouge orangée, dont le dard provoque une piqûre douloureuse et brûlante (d'où son nom). Elle mesure un millimètre (2 millimètres pour la reine). Elle a été découverte en Israël fin 2005, dans la vallée du Jourdain. - La fourmi volante ou de récolte qui, deux fois par an, au moment de la première pluie et de la dernière pluie, sortent des nids, s'accouplent dans un vol nuptial pour que les femelles établissent de nouveaux nids. On peut en rencontrer un peu partout et près des côtes. - La fourmi noire des jardins (lasius niger). Les fourmis sont divisées en castes (en classes) et chacune a un rôle bien déterminé qui permet la survie de la colonie. Cette société est composée de: - La reine. Elle ne commande pas, mais elle est protégée et respectée, car elle pond les oeufs; - Les mâles. Ils naissent des oeufs non fécondés par la reine et leur unique rôle est de féconder les femelles. Ils meurent après le vol nuptial; - Les soldats. Ils ont bien souvent une tête plus grande que les autres (on parle de dismorphisme). Ils ont pour but de défendre la colonie des diverses attaques. Ils gardent l'entrée de la fourmilière et la loge de la reine. Ils se servent de leurs mandibules pour mordre leurs adversaires. Certains fabriquent de l'acide formique (venin) qu'ils projettent sur leurs ennemis, et d'autres possèdent un aiguillon pour piquer les proies.

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Enfin, la dernière catégorie est celle des ouvrières, la plus nombreuse. Elles sont stériles et sans ailes. Leur rôle évolue en fonction de leur âge. Elles s'occupent premièrement du couvain (de la reine et des oeufs), puis de l'entretien du nid et enfin de la recherche de nourriture, de la chasse et de l'exploration des alentours de la fourmilière... Elles ont une particularité: deux estomacs. L'un dit "communautaire", également appelé "jabot social" et l'autre "individuel". En hébreu, la fourmi est nommée "nĕmalah » qui vient du verbe « namal » qui signifie: devenir coupé, être circoncis, être fauché. Dans la Bible, la fourmi apparaît seulement deux fois. La première fois dans Proverbes 6: 6-8: "Va vers la fourmi, paresseux ; considère ses voies (derek en hébreu (*)), et deviens sage. Elle n'a ni chef, ni inspecteur, ni maître ; Elle prépare en été sa nourriture, elle amasse pendant la moisson de quoi manger", puis dans Proverbes 30:25: "Il y a sur la terre quatre animaux petits, et cependant des plus sages. Les fourmis, peuple sans force, préparent en été leur nourriture...". Quelles sont les symboliques de la fourmi? Nous en développerons certaines, mais vous pourrez en élargir la liste en groupe de maison.

1 – La sagesse et l'intelligence de la fourmi 

Dans Proverbes 6: 6-8, ci-dessus énoncé, Salomon nous exhorte à prendre exemple sur la fourmi. Elle travaille sans cesse, prépare sa nourriture en été et l'amasse pour l'hiver. Elle est ainsi l'opposée du paresseux. La parole de Dieu nous apprend qu'elle fait partie des quatre animaux terrestres qui, bien qu'ils soient petits de taille, possèdent une grande sagesse (Proverbes 30:25). La sagesse a une très grande importance dans la Bible. Elle est d'ailleurs mentionnée de nombreuses fois, plus de 221 fois rien que pour le terme « sagesse » et 187 fois pour le mot « sage(s) » (version LS 1910). J'aimerais attirer votre attention sur le fait que la parole de Dieu relie étroitement la sagesse à l'intelligence. Nous le retrouvons particulièrement dans les proverbes. Citons-en quelques versets. « Car l’Éternel donne la sagesse ; de sa bouche sortent la connaissance et l'intelligence » (Proverbes 2:6); « Heureux l'homme qui a trouvé la sagesse, et l'homme qui possède l'intelligence! » (Proverbes 3:13); « Combien acquérir la sagesse vaut mieux que l'or ! Combien acquérir l'intelligence est préférable à l'argent » (Proverbes 16:16). L'auteur des Proverbes, le roi Salomon, était lui-même un homme a qui Dieu avait donné une grande sagesse. Celle-ci était d'ailleurs connue de tous, même des étrangers (1 Rois 4:30).

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Pourquoi ces deux termes sont-ils si étroitement liés? La sagesse est définie comme le fait d'avoir de la prudence, de la modération, de la maîtrise de soi, du discernement. C'est aussi avoir de l'obéissance et de la sobriété. L'intelligence, est, quant-à-elle, définie comme la capacité, la faculté, de comprendre, de raisonner, d'analyser des faits. L'une et l'autre sont indissociables. La sagesse humaine est éphémère, imparfaite, mais celle de Dieu, donnée par grâce en Jésus-Christ, nous révèle, entre autres, le mystère caché de tous les temps, celui dans lequel sont cachés tous les trésors de la sagesse et de la science (Colossiens 2:3 : 1 Corinthiens 2:6), à savoir, Christ en nous. Lisons ensemble le texte de l'apôtre Paul, dans Colossiens 1:25-27: « C'est d'elle (l’Église) que j'ai été fait ministre, selon la charge que Dieu m'a donnée auprès de vous, afin que j'annonçasse pleinement la parole de Dieu, le mystère caché de tout temps et dans tous les âges, mais révélé maintenant à ses saints, à qui Dieu a voulu faire connaître quelle est la glorieuse richesse de ce mystère parmi les païens, savoir: Christ en vous, l'espérance de la gloire ». Dieu lui-même nous a placés en son Fils bien-aimé, Jésus-Christ. Lisons-le dans 1 Corinthiens 1:30: « Or, c'est par lui (Dieu) que vous êtes en Jésus-Christ, lequel, de par Dieu, a été fait pour nous sagesse, justice et sanctification et rédemption ». Amen! À l'exemple de Jésus-Christ, soyons remplis de la sagesse divine. En Christ, Dieu a répandu abondamment sur nous toute espèce de sagesse et d'intelligence. En Christ, Dieu nous accorde toutes sortes de bénédictions et de bienfaits (Éphésiens 1:3-14). Quelle est cette sagesse divine? « La sagesse d'en haut est premièrement pure, ensuite pacifique, modérée, conciliante, pleine de miséricorde et de bons fruits, exempte de duplicité, d'hypocrisie » (Jacques 3:17). Que faire si nous manquons de cette sagesse? La Bible nous répond avec simplicité: « Si quelqu'un d'entre vous manque de sagesse, qu'il la demande à Dieu, qui donne à tous simplement et sans reproche, et elle lui sera donnée » (Jacques 1:5). 

2 – La prévoyance de la fourmi 

Comme nous l'avons étudié précédemment, les fourmis travaillent tout l'été pour préparer leur nourriture pour l'hiver. Elles sont actives, énergiques, courageuses, sages, intelligentes, mais aussi prévoyantes. Elles ne se laissent pas surprendre par l'hiver. Leur richesse est le résultat d'un dur labeur. Et vous, quelle est votre attitude? Êtes-vous actifs, prévoyants? Que nous dit la Bible à ce sujet? « Un peu de sommeil, un peu d'assoupissement, un peu croiser les mains pour dormir! Et la pauvreté te surprendra, comme un rôdeur, et la disette, comme un homme en armes » (Proverbes 6:10-11) Bien sûr, il n'est pas toujours possible d'être actif. Nous sommes dans une époque troublée où le chômage et les inégalités sociales vont grandissantes. Vous êtes peut-être dans une situation difficile, avec un handicap, une maladie invalidante, divers problèmes, qui vous éloignent du travail, alors ce verset ne vous concerne pas.

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Cependant, il est une paresse spirituelle bien plus dommageable. Même si vous êtes dans l'incapacité de travailler (physiquement, moralement…), le Seigneur vous transmet une force qui surpasse toutes ces impossibilités, afin que vous puissiez le servir et rendre gloire et honneur à votre Dieu, à votre Père Céleste. Le Saint-Esprit donne à chacun un ou plusieurs dons particuliers, des ministères différents les uns des autres, mais tous complémentaires, pour l'édification de l'église (Romains 12:6; 1 Corinthiens 7:7). Certains reçoivent une parole de connaissance, d'autres une parole de sagesse … (1 Corinthiens 12:8-11). Le Saint-Esprit ne vous donnera que ce que vous serez en capacité d'exercer librement. J'aimerais vous laisser l'exemple de ma maman. Elle était handicapée moteur et ne pouvait pas sortir de sa maison, pourtant, elle exerçait l'hospitalité sans juger, sans murmurer, avec amour (1 Pierre 4:9). Lorsque nous recevions des gens, elle annonçait toujours l'évangile de la grâce avec ferveur. Elle savait consoler, encourager et prier avec nous. Elle passait ses journées à méditer la parole, chanter des louanges, prier… Elle et mon père ont été pour nous de véritables exemples. Nous avons toujours la possibilité de méditer et d'annoncer la Parole, de prier et d'intercéder pour nos familles, pour l'église, de montrer l'amour de Christ en nous (1 Corinthiens 13:1-13).

3 – Le courage de la fourmi 

Avez-vous observé un nid de fourmis? Pour sauver la colonie, elles n'hésitent pas à se sacrifier. Ensemble, elles s'unissent pour protéger la reine et l'essaim. Dans notre jardin, j'avais mis autour des arbres fruitiers des bandes de glu pour les empêcher de monter et de manger les fruits. Savez-vous ce qu'elles ont fait? Elles ont formé une ligne sur la bande de glu, au péril de leur vie, pour que les autres puissent grimper sur elles et ainsi accéder aux fruits. Non seulement, elles sont intelligentes, mais en plus, courageuse. Elles font passer la survie de la communauté avant leur propre vie. Si nous nous comparons à elles, nous devons admettre que nous sommes loin d'accepter de nous sacrifier pour les autres. Bien que nous possédions une certaine dose d'empathie, nous protégeons instinctivement notre vie. Pourtant, Dieu n'a pas hésité à donner sa vie pour nous, afin de nous libérer de la mort et du péché. Lisons ensemble un passage que j'aime particulièrement, dans Jean 3:16 : « Car Dieu a tant aimé le monde qu'il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu'il ait la vie éternelle ». Dans la Bible, Dieu encourage constamment son peuple à se fortifier, à prendre courage, car il n'abandonne jamais les siens. Prendre courage, c'est placer sa foi en Dieu et persévérer, avancer malgré les obstacles, les difficultés de la vie, les diverses épreuves. À huit reprises, Dieu a insisté auprès de Josué pour qu'il se fortifie et qu'il prenne courage afin d'entrer en possession de son héritage. Lisons dans le livre de Josué 1:9: « Ne t'ai-je pas

LA FOURMI 5 donné cet ordre:

Fortifie-toi et prends courage? Ne t'effraie point et ne t'épouvante point, car l’Éternel, ton Dieu, est avec toi dans tout ce que tu entreprendras ». Lisons également ce passage de 2 Corinthiens 4:16: « C'est pourquoi nous ne perdons pas courage. Et lors même que notre homme extérieur se détruit, notre homme intérieur se renouvelle de jour en jour ». À de nombreuses reprises, Jésus-Christ, lui-même, a exhorté le peuple: « Prends courage! » (Matthieu 9:22 ; Matthieu 9:2). Il nous laisse aussi cette parole d'encouragement: « Vous aurez des tribulations dans le monde ; mais prenez courage, j'ai vaincu le monde » (Jean 16:33). Amen! J'aimerais vous laisser ce verset d’Ésaïe 35:4: « Dites à ceux qui ont le cœur troublé: Prenez courage, ne craignez point; voici votre Dieu, la vengeance viendra, la rétribution de Dieu; il viendra lui-même, et vous sauvera ». Jésus-Christ est le Fils de Dieu, il est venu donner sa vie pour nous. En lui, nous sommes sauvés, nous avons la vie éternelle. Dieu nous a placé EN lui. Nous sommes en sécurité, bien à l'abri. Je vous encourage à relire le Psaume 91. 4 

La force de la fourmi 

Savez-vous que les fourmis ouvrières peuvent porter jusqu'à 60 fois leur poids, voire davantage? Incroyable, n'est-ce pas? Lorsque ce qui doit être transporté est trop lourd, elles n'hésitent pas à unir leurs forces pour y parvenir. Pourtant, le roi Salomon nous présente les fourmis comme un peuple sans force (Proverbes 30:25). Les versions Martin et Ostervald traduisent ce verset par: « Les fourmis, qui sont un peuple faible ». Pourquoi? En hébreu, la force est nommée « `az » qui vient du verbe « azaz », qui signifie: être fort, rendre ferme, fortifier, renforcer. La Bible nous apprend que la force, vue par ce monde, est différente de celle de Dieu. Pourquoi Salomon voyait-il les fourmis comme un peuple sans force, faible? Nous devons dissocier la force physique de la force spirituelle. La force extraordinaire de la fourmi ne lui apporte ni la sécurité ni la vie. Que peut-elle faire contre un géant tel qu'un humain? Il peut facilement l'écraser. Une fourmilière entière ne peut rien contre quelqu'un décidé à détruire la colonie. La force vue par le monde est éphémère, passagère. Que nous révèle la parole de Dieu? Lisons dans 1 Corinthiens 1:25 et 29: « Car la folie de Dieu est plus sage que les hommes, et la faiblesse de Dieu est plus forte que les hommes… Mais Dieu a choisi les choses folles du monde pour confondre les sages ; Dieu a choisi les choses faibles du monde pour confondre les fortes et Dieu a choisi les choses viles du monde et celles qu'on méprise, celles qui ne sont point, pour réduire à néant celles qui sont, afin que nulle chair ne se glorifie devant Dieu ». La force est mentionnée plus de 298 fois dans la Bible (version LS 1910), ce qui révèle son importance pour Dieu. LA FOURMI 6 Que nous dit la Bible au sujet de Jésus-Christ? Lisons dans Esaïe 53:2: « Il s'est élevé devant lui comme une faible plante, comme un rejeton qui sort d'une terre desséchée ; il n'avait ni beauté, ni éclat pour attirer nos regards, et son aspect n'avait rien pour nous plaire ». Pourtant, quelques versets plus haut, il est écrit: « L'Esprit de l’Éternel reposera sur lui ; Esprit de sagesse et d'intelligence, Esprit de conseil et de force, Esprit de connaissance et de crainte de l’Éternel » (Esaïe 11:2). Que nous est-il encore dit au sujet de Jésus? Poursuivons notre lecture dans 2 Corinthiens 13:4: « Car il a été crucifié à cause de sa faiblesse, mais il vit par la puissance de Dieu ; nous aussi, nous sommes faibles en lui, mais nous vivons avec lui par la puissance de Dieu pour agir envers vous ». Jésus avait une apparence de faiblesse physique, il n'avait pas de beauté, mais intérieurement, il était fort. Il était 100% homme et 100% Dieu. Il est venu avec humilité dans le corps d'une personne sans attrait, mais en lui rayonnait toute la puissance de Dieu, sa sagesse, son intelligence, sa force, car il était le Fils de Dieu, Dieu fait chair… La force est EN Christ. Que nous apprend encore la Parole de Dieu sur Jésus-Christ? « Toute la foule cherchait à le toucher, parce qu'une force sortait de lui et les guérissait tous » (Luc 6:19). Il est encore écrit: « Jésus, ayant assemblé les douze, leur donna force et pouvoir sur tous les démons, avec la puissance de guérir les maladies » (Luc 9:1). La force est donnée par Christ. Le Saint-Esprit agit en nous, nous enseigne, nous conduit, nous rassure, nous console, nous aide dans notre faiblesse (Romains 8:26)… Il nous rend fort, EN Christ. Paul disait: « C'est lui que nous annonçons, exhortant tout homme, et instruisant tout homme en toute sagesse, afin de présenter à Dieu tout homme, devenu parfait en Christ. C'est à quoi je travaille, en combattant avec sa force, qui agit puissamment en moi » (Colossiens 1:28-29) et « Car ce n'est pas un esprit de timidité que Dieu nous a donné, mais un esprit de force, d'amour et de sagesse » (2 Timothée 1:7). À l'image de Christ, ne nous attardons pas sur la force proposée par ce monde, mais recherchons premièrement le royaume de Dieu. Puisons notre force EN Christ, dans lequel Dieu, notre Père, nous a placés. L'apôtre Paul nous a laissé cet encouragement dans 2 Corinthiens 12:9-10: « Il m'a dit: ma grâce te suffit, car ma puissance s'accomplit dans la faiblesse. Je me glorifierai donc bien plus volontiers de mes faiblesses, afin que la puissance de Christ repose sur moi. C'est pourquoi je me plais dans les faiblesses, dans les outrages, dans les calamités, dans les persécutions, dans les détresses, pour Christ; car, lorsque que je suis faible, c'est alors que je suis fort ». J'aimerais vous laisser deux autres exemples cités dans l'Ancien Testament. Le premier concerne Anne, la mère du prophète Samuel. Voici ce qu'elle dit lorsque Dieu répondit favorablement à sa prière fervente, celle d'enfanter: « L'arc des puissants est brisé, et les faibles ont la force pour ceinture » (1 Samuel 2:4). Savez-vous que la ceinture fait partie des armes spirituelles citées dans Éphésiens 6:11-18? Il est écrit: « Tenez donc ferme: ayez à vos reins la vérité pour ceinture » (verset 14). Lorsqu'une personne porte la ceinture de la vérité, la parole de Dieu, et qu'elle la grave dans son cœur, elle devient forte.

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Nous pourrions prendre en second exemple l'histoire de David et de Goliath. David a tué Goliath par sa foi en notre Dieu Tout-Puissant, malgré sa jeunesse et sa petite taille. C'est lui qui lui donna la force et le courage de vaincre le géant. Dans les Psaumes, David disait: « la force est à Dieu » (Psaumes 62:11); « L’Éternel est ma force et le sujet de mes louanges; c'est lui qui m'a sauvé » (Psaumes 118:14). Je vous laisse ce dernier passage de l'Ancien Testament qui vous encouragera: "(Éternel) Tu as été un refuge pour le faible, un refuge pour le malheureux dans la détresse, un abri contre la tempête, un ombrage contre la chaleur; car le souffle des tyrans est comme l'ouragan qui frappe une muraille" (Esaïe 25:4).

5 - La vie sociable et communautaire

de la fourmi L'un des aspects les plus étonnant des fourmis (tout comme les abeilles) est celui de leur total dévouement à la fourmilière. Il faut savoir qu'elles n'ont pas de chef, pas de maître. Elles prennent soin de leur reine et de ses œufs, pour la sauvegarde de la fourmilière, mais elles n'en reçoivent pas d'ordres. Elles ne travaillent pas pour elles-mêmes, mais tout est fait pour le bien de l'essaim. Elles n'ont pas d'égo. Comme nous l'avons énoncé plus haut, la fourmi ouvrière possède deux estomacs, l'un dit « communautaire » et l'autre « individuel ». L'estomac « communautaire » sert à nourrir les fourmis affaiblies, en difficultés, ou qui sont sous alimentées. Ne devrions-nous pas prendre exemple sur elles? Certes, nous n'avons qu'un seul estomac, mais au lieu de penser égoïstement à notre bien-être et à amasser toujours plus, nous pourrions aider notre famille, nos enfants, nos parents… C'est d'ailleurs, ce qui était fait dans l'église primitive. Lisons-le ensemble dans les Actes: « Tous ceux qui croyaient étaient dans le même lieu, et ils avaient tout en commun » (Actes 2:44); « Nul ne disait que ses biens lui appartinssent en propre, mais tout était entre eux » (Actes 4:32). Aujourd'hui, cela semblerait impossible, car ce serait contraire à la vision de notre société individualiste, dite moderne. Pourtant, dans les actes, Paul nous laisse cette exhortation: « Je vous ai montré partout et toujours qu'il faut travailler ainsi pour aider les pauvres. Souvenons-nous de ce que le Seigneur Jésus lui-même a dit: « Il y a plus de bonheur à donner qu'à recevoir » » (Actes 20:35) (version Semeur). Prenons soins de nos anciens, des personnes isolées, dans le malheur, dans le besoin… Soyons porteurs de l'amour du Christ. Nous sommes des lumières dans ce monde de ténèbres, laissons-nous guider par le Saint-Esprit, pour la gloire de Dieu. Les dons que donne individuellement le Saint-Esprit doivent, eux aussi, servir pour l'édification de l’Église (1 Corinthiens 14:12). Le Saint-Esprit donne à chacun un ou plusieurs dons particuliers (1 Corinthiens 7:7), mais nous sommes exhortés, comme de bons dispensateurs des diverses grâces de Dieu, à les mettre au service des autres (1 Pierre 4:10).

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Le meilleur exemple que je pourrais vous laisser est celui de Jésus-Christ. Lui qui est le Fils de Dieu, n'a pas hésité, par amour, à donner sa vie pour tous, pour son église, son épouse. Il s'est fait 100% homme, lui qui est 100% Dieu, pour qu'en lui nous ayons la vie éternelle. Par son sacrifice parfait à la croix du calvaire, il est mort pour nous libérer du péché et de la mort, et faire de nous une nouvelle création (Jean 3:16). Il est ressuscité et nous le sommes nous aussi, EN lui. Gloire à Dieu! « Il n'y a pas de plus grand amour que de donner sa vie pour ses amis » (Jean 15:13) (*) Derek (en hébreu): route, chemin, sentier, direction, mais aussi, manière, habitude, voie. Il vient du verbe « darak » qui signifie: marcher, plier, tendre, bander un arc, conduire, fouler, presser (avec une presse).